Je me suis souvent demandé pourquoi le cerveau n’était pas un sujet de recherche dans les programmes d’enseignement à l’école primaire. Si on y mentionne le fonctionnement du corps humain avec l’étude de la digestion, de la respiration et de la circulation sanguine, à aucun endroit il n’est demandé d’étudier le fonctionnement du cerveau.
Et pourtant… quel apport ce serait de s’y arrêter (d’un point de vue institutionnel) pour donner aux élèves les moyens de comprendre combien le cerveau est plastique et combien cette étude en classe peut les servir dans leurs apprentissages!
Les questions de la mémoire et des conditions d’apprentissage ont souvent piqué ma curiosité. Aussi, quand j’ai découvert la communauté des Savanturiers du cerveau sur Twitter, je n’ai pas hésité une seconde! Je ne pouvais pas rater cette belle opportunité d’associer ma classe à ces questionnements et d’emmener mes élèves sur le chemin de la recherche scientifique. J’ai alors décidé de me lancer dans ce projet qui allierait recherche, curiosité, intérêt et découvertes de toutes sortes et qui pourrait apporter une aide aux élèves dans leur posture d’apprenant.
Je ne suis pas de formation scientifique mais littéraire et artistique. La recherche scientifique, je ne connais pas, enfin, pas au départ! Mais la recherche en art, oui! Les protocoles varient… Et la sérendipité est souvent au rendez-vous…
Mes élèves, formés à la pédagogie de projet, à la recherche en art et en langue, à la communication via Twitter et eTwinning devaient pouvoir endosser sans trop de difficultés le nouveau costume de chercheur scientifique en herbe. Nous nous sommes alors lancés dans ce projet aux dimensions multiples, traversant les domaines de la citoyenneté, de la coopération, de la langue et des sciences bien sûr. Notre belle aventure a commencé en décembre avec la connaissance de Myriam, notre « marraine » et des dizaines de questions à l’esprit…
Pascale D.-B., enseignante en CM1 à Riez